Avec .alsace et .bzh faisons un tour en province

Il n’y a pas que les capitales qui lancent une extension de premier niveau. L’Alsace, la Bretagne ou la Corse se sont aussi lancées dans l’aventure. C’est ainsi qu’il sera possible de trouver des .alsace et des .bhz (pour la Bretagne).

.bzh an astenn *

.bzh et .alsace aussi

Vu de Paris c’est encore la France mais dans dans la péninsule de l’ouest de la France on cultive une culture différente. Les Celtes n’y sont pas pour rien dans l’histoire.

Depuis 2006, les autorités locales souhaitaient lancer une extension pour la région dans la mouvance des extensions nationales (.fr, .be, .ch,…). Avoir un .bz aurait fait du sens mais n’était pas possible. En effet les extension à deux caractères sont réservé au pays suivant la  norme ISO 3166 qui régit les codes pays en deux lettres.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, la Polynésie française (PF) et la réunion (RE) sont considérées comme des pays à part entière pour l’Organisation internationale de normalisation (ISO). Cela explique que ces territoires ont une extension en deux caractères, chose impossible pour la Bretagne qui s’est donc rabattue sur le .bhz.

L’alsace a pris le train bien plus tard en 2011 quand les possibilités offertes par l’ICCAN étaient bien plus larges. C’est ainsi que le .alsace est né et pas le .als par exemple. Reste à voir laquelle sera la plus parlante pour l’internaute lambda.

*an astenn = un extension en breton.

Pour qui ? Comment ?

Si pour le .brussels ou le .paris les règles sont déjà plus ou moins connues, ce n’est pas encore le cas pour les régions.

La Bretagne voit bien son extension comme une manière d’exprimer son existence et sa culture. Y aura-il dans les conditions le fait d’avoir tout ou partie de son contenu en langue bretonne ? Personne ne le sait actuellement.

Du coté alsacien, la création du .alsace provient plus de l’opportunité ouverte par l’ICANN. La région, qui est le promoteur de l’extension, espère 5.000 noms de domaine, avec comme objectif d’arriver à 12.000.

Le chiffre n’est pas sorti du vide. Une étude a relevé que 5.000 noms de domaine comportaient déjà le vocable ‘Alsace’ et que 67.000 .fr étaient enregistrés par des Alsaciens. Les objectifs du .alsace sont donc raisonnables. Mais on ne sait pas s’il est ouvert à tous… ou pas.

C’est un peu décevant moins d’un an avant leur grand lancement mais il faut en être conscient avant de faire un pré-enregistrement auprès d’un ou l’autre vendeur. Rien n’est garanti ni pour le .alsace ni pour le .bzh

 

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