Avez-vous déjà laissé tomber une série sur Netflix, Amazon Prime video ou une autre plateforme de streaming ? Dites mois que je suis pas seul.
Certaines séries sont comme un bon bouquin. Elle vous prennent par les tripes et vous pousser à connaitre l’épilogue. D’autre sont de bonnes histoires mais à dose homéopathiques. Enfin, il reste celle auxquelles vous n’accrochez pas.
Voyons pourquoi j’ai retiré ces séries de ma liste de lecture sans pour autant les avoir terminé.
Disparu à Jamais
Au sommaire :
J’adore l’auteur et j’ai lu nombre de ses romans. Par contre, je n’ai pas accroché à l’adaptation française pour Netflix de cette histoire de Harlan Coben.
Voir série ou un film basée sur un roman est toujours à double tranchant. La lecture d’un texte fait que l’on s’imagine les détails qui ne transparaissent pas des mots de l’auteur. Ce n’est pourtant pas l’élément qui m’a rebuté.
La mise ne forme franco-française était le grain de sable qui m’a rebuté. Les grandes chaines française ont leur propre style de séries ou téléfilms. C’est trop propre, trop clair, trop simple. Ce n’est pas le cas de toute et il y a des pépites qui ont été épargnée par ces habitudes (10%, Au service de la France,…). Si l’on va chercher du contenu différent sur les plateformes de streaming, ce n’est pas pour retrouver le même genre de formatage.
En plus du formatage, il y a aussi l’histoire transférée dans la banlieue de Marseille avec des personnages peu crédibles à mes yeux. C’est aussi crédible que de déplacer l’intrigue de l’orient express dans le RER B. Je n’ai pas fini le premier épisode.
Au service du passé
Après la réussite de la Casa de papel, Netflix a misé sur plusieurs séries ou films espagnols dont cette intrigue autour de l’espionnage.
Un ancien agent du KGB s’est refait une vie tranquille aux USA. Elle est en déplacement avec sa fille et son équipe de patinage artistique à Madrid. C’est là où la CIA entre en contact avec elle pour la recruter en vue d’une mission faisant appel à son expérience au KGB.
L’Intrigue est intéressante. Ajoutez le KGB, la CIA et un agent secret hors de son pays et vous obtenez normalement les bases d’une bonne recette pour une série. « The americans » est un bijou avec ces mêmes ingrédients.
Si l’histoire peut fonctionner sur le papier une série de détails l’histoire fait pâle figure avec les références du genre. On a l’impression que le réalisateur espagnol a voulu glisser tous les clichés du film d’espionnages avec un soupçon de comédie dans le scénario.
Cerise sur le gâteau, le scénario ne colle pas avec la réalité sur laquelle il le personnage principal est censé être une agent ayant quitté le KGB après la chute de l’URSS. Dès le premier épisode l’on peut voir des action du jeune agent que l’histoire place en 1994. Or le KGB a été dissout en 1991. Rien ne colle vraiment.
Kitz
Je ne suis pas sûr de faire partie de la cible de la série. Mais il n’y avait pas grand-chose à mettre sous la dent à ce moment-là. L’intrigue ressemble fort à Revenge, une série américaine des années 2000. La vengeance d’une blonde sur les riches des Hampton ayant conduit son père en prison ou il succomba. L’histoire se déroule lors des vacances estivales de la haute société New-Yorkaise.
Kitz reprend l’histoire de la vengeance. En hiver, la haute société autrichienne quitte Vienne pour une station de ski huppée des alpes. La haute société au ici causé malheur à un des habitants du village. Pour se venger de son frère, une jeune fille s’infiltre via différents stratagèmes.
A part le décor de Alpes, la version de Netflix n’apporte pas grand-chose à l’intrigue. La fin du premier épisode a coïncidé avec la fin de mon intérêt pour l’histoire.
Emily in Paris
A l’inverse des séries précédentes, je me suis pas arrêté au premier épisode. Il y avait quelque chose de neuf dans cette série. On a souvent l’occasion de voir des histoires à Paris tournée par des français. Ici, il s’agit d’une série américaine, tournée et scénarisée par des américains.
Le début est intéressant. Les clichés sont peut-être gros mais étant Belge je ne me sent pas visé. Après quelques épisodes le soufflé retombe et je n’ai plus d’encouragement à lire l’épisode suivant. Au revoir Emily.
Est-ce grave d’abandonner une série ? L’impression peut être similaire à celle ressentie par l’enfant auquel on demande de finir son assiette. Pourtant la comparaison s’arrête là.
On éduque les enfants à ne pas gaspiller la nourriture qui aurait pu être servis à d’autres. Cela ne signifie pas que vous gaspillez des séries ou des films. Ceux-ci seront toujours disponibles pour les autres utilisateurs de la plateforme. Dernier argument, vous payerez le même montant chaque mois que vous visionnez un ou plusieurs épisodes par jour.