Netflix en pratique et en direct de mon salon

Qui n’a pas échappé au tsunami médiatique généré par l’arrivée de Netflix en Belgique et en France ? Pas grand monde. Ça m’arrange, car j’ai aussi succombé à Netflix.

En tant que blogueur et plus particulièrement étiqueté “nouvelles technologies”, je ne pouvais pas ne pas y passer. Me l’auriez-vous pardonné ?

L’équipe marketing du géant américain de la vidéo à la demande n’a pas fait les choses à moitié. Depuis plusieurs mois son arrivée était annoncée à demi-mot. Ils étaient déjà présents en Grande-Bretagne et en Scandinavie depuis leur base de Luxembourg.

Pourtant, même à Luxembourg la date à laquelle Netflix allait arriver en Belgique, en France ou au Luxembourg ne fuitait pas dans la presse.

Puis les rumeurs d’une arrivée imminentes de Netflix à la rentrée sont arrivées. S’ensuit des annonces de son arrivée pays par pays.

  • Lundi, la France.
  • Mercredi, la Suisse.
  • Vendredi, la Belgique et le Luxembourg.

Ils auraient engagé des scénaristes pour mettre en scène leur arrivée dans ces marchés qu’ils n’auraient pas faits mieux. On a parlé de Netflix pendant plus d’une semaine dans tous les journaux. Ils ont affiché de la publicité dans plusieurs journaux et site web mais était-ce nécessaire ?

Le 5eme jours Netflix envahis la Belgique

Vendredi matin, comme tous les Belges ayant laissé leur adresse e-mail à Netflix, j’ai reçu un e-mail m’informant que leur service est enfin disponible en Belgique. C’est une très bonne nouvelle. Par contre, j’ai dû attendre avant de tester la bête. En effet, j’étais dans le bus qui me conduit tous les jours au travail.

Fin de la journée, après avoir troqué le costume cravate pour un jeans T-shirt baskets étaient prêts pour l’expérience Netflix. Pour cela, pas besoin de grand-chose. Rendez-vous est donné sur le site web pour procéder à l’inscription. Tout est fait pour que celle-ci ne dure pas longtemps. Enfin, on vous demandera quand même votre numéro de carte de crédit ou votre compte Paypal. La durée dépendra donc plus du temps que vous aurez besoin pour retrouver votre portefeuille.

Outre votre adresse e-mail et un me passe on vous demande de choisir le mode de paiement et trois films ou séries que vous avez aimés ou que vous aimeriez regarder. Sinon, c’est tout. Le pourquoi des trois films et série s’explique plus tard.

Demander le programme !

Après avoir donné ces informations vous accédez au catalogue. Ce n’est pas du contenu Premium. C’est-à-dire, que les films ont au moins deux à trois ans et que vous n’allez pas retrouver les toutes dernières séries le lendemain de leur diffusion aux États-Unis.

Au programme, beaucoup de séries déjà vues sur nos écrans mais pas nécessairement aux bonnes heures de diffusion. Pensez aux séries intéressantes mais reléguées aux 2e et 3e parties de soirées en semaine. De combien d’entre elle n’êtes-vous pas passé à côté car vous avez un boulot qui vous demande de travailler le lendemain ?

Netflix ne conviendra peut-être pas aux aficionados des séries récentes. Pour tous les autres il comblera le trou lors des soirées où les chaînes généralistes ne sont pas capables de fournir un film d’une série potable avant 22 h 30.

On vous tien la main

SI le programme vous convient, l’interface va vous séduire. Il y a quelques années, BeTv le Canal+ belge, avait lancé une offre Be à la demande. Le Netflix de l’époque en sorte.

Il était alors demandé aux abonnés de composer un numéro de téléphone. Vous y commandiez le film et choisissiez un heure de diffusion. Cela se rapprochait plus du cinéma que de la vidéothèque. Pour la facilité d’usage, on repassera.

Pas de ca ici ou les fils sont disponible en un clic via internet. Netflix propose une interface qui permet de trouver facilement les films qui vous intéressent. Vous pouvez soit chercher par genre ou type de contenu ou via le moteur de recherche.

Une sélection de contenu qui pourrait vous intéresser est aussi proposée. C’est la raison des trois séries ou films demandés lors de l’inscription. Ce n’est pas grand-chose mais cela permet à Netflix de commencer à rédiger votre profil d’utilisateur. Tout au long de vos consultations ce profil va s’étoffer et permettre à Netflix de vous proposer des contenus qui sont censés vous intéresser.

Coté visionnage la aussi il y a des nouveautés. Si vous êtes fan de série, le système mis en place par Netflix risque d’être addictif. En effet, à la fin d’un épisode d’une série il vous déroule automatiquement le suivant.

D’ailleurs cet article a failli ne pas être rédigé. J’étais pris dans une suite d’épisodes de Californication. En ne rédigeant pas l’article j’aurais peut être fini la saison deux d’ailleurs !

Après un certain temps Netflix vous demande quand même si quelqu’un est devant la TV. Vous devez alors indiquer votre profil à l’application. C’est a ce moment que je me suis rappelé de la nécessité de commencer à rédiger l’article.

Sur la TV ?

Point de câbles ou d’application à installer sur la TV. J’ai simplement utilisé la Chromecast de Google. Cette clef HDMI permet de connecter votre smartphone ou tablette à votre TV.

Netflix intègre le partage via Chromecast dans ses applications. Il suffit de télécharger l’application Netflix (android ou iPhone), de se connecter à votre compte (créé plus haut) pour ensuite indiquer à l’application d’afficher les contenus sur votre écran.

Faites quand même attention à ce que votre tablette ou smartphone ait un niveau de batterie suffisant. Sinon, le film ou la série que vous regardez risque de s’interrompre brusquement.

Bon, je m’arrête la, la fin de la saison 2 m’attend. Bon film ou série sur Netflix et rendez-vous au prochain billet !

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